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L'auteur inaugure sa narration par l'état de solitude qui est le sien. Etat partagé par le maison de la voyante, Dar Chouafa au fond d'une impasse .La maison porte ce nom vu qu'une voyante y habite .Le rituel organisé par tant Kenza; envoute le petit garçon de six ans qui y trouve un déclencheur efficace pour son imagination débordante.
Après avoir évoqué le Msid , lieu fétiche; et présenté le maître de l'école coranique; homme grand , maigre et barbu au tempérament coléreux , Sidi Mohamed enchaine avec la visite du bain maure qu'il redoute et dont il garde une image plus ou moins péjorative vu qu'il le compare à l'enfer sur terre.
Convaincue d'`être une descendante du prophète, Lalla Zoubida ainsi baptisée la mère du narrateur, profite de tout opportunité pour vanter non sans fatuité , son origine noble ( Ma mère ne manquait jamais d' évoquer ces origines lors de querelles avec les voisines . Elles osa même soutenir devant Rahma que nous étions d' authentiques descendants du Prophète ).
L'auteure clôt le premier chapitre par une rixe des plus spectaculaires opposant la mère du narrateur et Rahma, la femme de Driss El Aouad, la fabriquant de charrues dont le motif n' est auteur due le patio. Quelquefois un incident de incident de mince importance prenait des proportions de catastrophe. ( Ainsi en fut-il quand Rahma eut l'idée néfaste de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement à ma mère.).
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"Le MARDI jour néfaste pour les de Msid , me laisse dans la bouche un gout d'amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre." "Le fqih avait son regard de tous les mardis. Se yeux n'étaient perméables à aucune pitié". Ainsi le narrateur inaugure-t-il son deuxième chapitre. Ces propos mettent en exergue l' image oh combien désolante qu'il se fait du Msid et son patron. Mardi équivaut la colère, le courroux et l'indignation du maître qui tombent sur la tète de quiconque faute de ne pas apprendre par cœur les versets vus jusqu'alors. De retour à la maison, Sidi Mohamed est placidement reçu par sa mère souffrant de migraine.Sous les conseils réitérés dar Lalla Aïcha,une ancienne voisine, les deux femmes et l'enfant entament une visite-pèlerinage à Sidi Ali Boughaba dans le dessein de conjurer le mauvais œil qui a affecté et la mère et fils .Après moult péripéties, le trio arrive enfin au lieu élu. Mais le pèlerinage tourne court à cause de l'incident du matou ayant griffé la narrateur. Le lendemain, Sidi Mohamed est dispensé d'aller au Msid ; ce qui lui permet d'assister au cérémonial matinal des voisines. Arrive Driss le teigneux, l'apprenti du père, dont l' une des taches qui lui incombent, de s'acquitter des commissions du foyer.
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Le vendredi après-midi constitue le début de l'éternel calvaire du Msid. Lequel calvaire prend fin avec le baise-main habituel.
Deux événements vitaux et substantiels se départagent ex-æquo ce chapitre : l'acquisition de la lampe à pétrole, et l'égarement de Zineb.
Pour ce qui est du premier événement, en l'occurrence l"achat de la lampe à pétrole. Le jour même, à la tombée de la nuit, "la chambre de Fatima Bziouya brillait d'un éclat inaccoutumé.". La mère du narrateur s'en aperçut. Curiosité oblige, elle s'enquiert auprès de sa voisine qui rétorque en l'informant de sa nouvelle acquisition : une lampe à pétrole. La curiosité cède alors la place à une jalousie dévorante. Lalla Zoubida use de toute sa lucidité, échafaude un stratagème afin d'atteindre son but, chose désirée.
"Le lendemain, à mon retour du Msid, pour le déjeuner,je sautai de joie et de surprise lorsque je découvris, accrochée au mur de notre chambre, bien au centre, une lampe à pétrole identique à celle de notre voisine."
Quant au second événement, à savoir la disparition de Zineb ; les faits se présentent comme suit : Khadija la sœur de Rahma donne naissance à un enfant après "diverses superstitieuses". Le jour du baptême, Rahma et sa fille Zineb sont conviées à prendre part aux festivités.Sur le chemin du retour à Dar Chouafa, Zineb disparaît sans laisser de traces, Rahma ameute toutes ses voisines qui se mobilisent, solidarité oblige et parviennent à retrouver la fille égarée. En guise de remerciement à Dieu de lui avoir restitué-rendu sa fille, l'heureuse mère organise un repas lors de laquelle elle nourrit des pauvres.
Quant au second événement, à savoir la disparition de Zineb ; les faits se présentent comme suit : Khadija la sœur de Rahma donne naissance à un enfant après "diverses superstitieuses". Le jour du baptême, Rahma et sa fille Zineb sont conviées à prendre part aux festivités.Sur le chemin du retour à Dar Chouafa, Zineb disparaît sans laisser de traces, Rahma ameute toutes ses voisines qui se mobilisent, solidarité oblige et parviennent à retrouver la fille égarée. En guise de remerciement à Dieu de lui avoir restitué-rendu sa fille, l'heureuse mère organise un repas lors de laquelle elle nourrit des pauvres.
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